Développer : Un Gers en mouvement vers les nouvelles mobilités

Un Gers en mouvement vers les nouvelles mobilités

Face aux enjeux environnementaux et aux attentes croissantes des usagers, le Conseil départemental du Gers s’engage dans le développement de  mobilités  plus durables et respectueuses de l’environnement. Pour concrétiser cette ambition, la Direction Routes et des Mobilités (DRM) s’est dotée d’un service «  mobilités  » dédié à la mise en oeuvre d’une politique tournée vers un territoire plus écologique, sécurisé et agréable à vivre.

Même si la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) confie la compétence aux Régions et intercommunalités, le Département conserve un rôle stratégique. Gestionnaire d’infrastructures routières et touristiques, il reste un acteur clé de la solidarité territoriale, se positionnant en tant que coordonnateur et fédérateur. Le Conseil départemental oeuvre ainsi sur trois axes : développer ses propres infrastructures (voie verte, piste cyclable, sentiers…), continuer à accompagner les autres collectivités et définir des orientations en lien avec les usagers et les acteurs de la mobilité, du tourisme et de la solidarité.

Penser les infrastructures de demain

Le Département se projette sur les vingt prochaines années avec un double objectif : répondre aux enjeux écologiques et énergétiques tout en adaptant les infrastructures aux besoins des Gersoises, des Gersois, des visiteurs et des futurs habitants. Cette réflexion s’appuie sur une concertation large. En 2022, une enquête a permis de recueillir les attentes des usagers sur les mobilités de demain.

En 2023, ce dialogue s’est poursuivi avec les acteurs clés du secteur : Région, intercommunalités, offices de tourisme, fédérations de randonnée et de vélo, chambres consulaires…

À l’issue de ces échanges, une série d’actions concrètes a été définie : schéma d’usage des routes, aménagements cyclables, renforcement de la mobilité solidaire pour les jeunes et les publics vulnérables… Autant de leviers pour faire du Gers un territoire en mouvement, au service de toutes et tous.

« Le Gers s’engage résolument dans les mobilités douces. À travers nos pistes cyclables, voies vertes et sentiers, nous offrons des alternatives concrètes et durables aux déplacements traditionnels. Notre ambition est claire : concilier respect de l’environnement, sécurité et qualité de vie, pour que chaque Gersoise et chaque Gersois bénéficie d’un territoire en mouvement, accessible et attractif.  » Lydie Toison, conseillère départementale en charge des mobilités douces ». 

Lydie Toison, 
Conseillère départementale, en charge des Mobilités Actives.

L’info en +

Ligne Nouvelle du Sud-Ouest : un projet ferroviaire ambitieux 


La Ligne Nouvelle du Sud-Ouest (LNSO) vise à transformer la mobilité dans le Grand Sud-Ouest en développant 418 km de nouvelles lignes ferroviaires, incluant trois nouvelles gares (Dax, Bressols et Mont-de-Marsan) et deux haltes supplémentaires. Ces infrastructures permettront de relier Paris à Toulouse en 3h10 tout en renforçant le maillage territorial et en promouvant une mobilité plus durable. Soutenu par l’État et 25 collectivités territoriales, dont le Conseil départemental du Gers avec un investissement total de 14 millions d’euros sur 40 ans, la LNSO est un projet majeur pour l’avenir des transports dans la région.

Pistes cyclables et voies vertes

La piste cyclable Auch-Aubiet sur la D924 est un des projets phares porté par le Département. Cette piste bidirectionnelle de 3 m de large et sécurisée permet de relier la ville d’Auch à la commune d’Aubiet sur 12 kilomètres, et à termes, Toulouse. Des raccordements aux gares sont également à l’étude dans le cadre de ce projet. Le Département travaille également à l’extension et à l’aménagement des voies vertes et cyclables, notamment en reliant les axes déjà existants.

La Voie Verte de l’Armagnac entre Condom et Eauze, soit un projet de 33 km au total, permet déjà de relier à ce jour, Condom à Lagraulet-du-Gers (21 km) et Cazeneuve à Eauze (8 km), en offrant un itinéraire de qualité et inclusif (label «  Tourisme & Handicap  » sur une portion de 2,5 km entre Mouchan et Lauraët) aux amateurs de loisirs en plein air.

Enfin, la Véloroute Vallée de la Baïse (V82), longue de 165 km, constitue un axe majeur de mobilité douce, traversant le territoire gersois du nord au sud. Elle s’intègre également aux grandes routes cyclables européennes, telles que la Scandibérique (EV3), dont 8 km passent par le Gers. En favorisant l’usage du vélo et des déplacements doux, le Département s’engage pour un territoire plus écologique, plus sécurisé et plus agréable à vivre. Que ce soit pour les trajets du quotidien ou pour le tourisme, ces infrastructures offrent des alternatives durables aux modes de transport traditionnels et dessinent un avenir où la mobilité rime avec respect de l’environnement et qualité de vie.

« Le Département s’engage pour améliorer la mobilité de tous et accompagner l’évolution des usages ». 

Patrice Baratto, Chef du Service Mobilités au Conseil départemental 

Aux petits soins des sentiers

Le Département du Gers entretient plus de 450 km de sentiers de randonnée, dont les célèbres chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle mais aussi plusieurs autres sentiers de Grande Randonnée (GR) Ces itinéraires emblématiques – GR65, GR653, GR652, GR654 – sont inscrits au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR), un outil essentiel de préservation des chemins ruraux et de valorisation du patrimoine naturel et culturel gersois. De plus, 35 km du GR65 entre Lectoure et Condom sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’entretien, c’est toute l’année, avec 2 campagnes de fauchage au printemps (avril et juin), une campagne de taille des haies et lisières à l’automne et une campagne de balisage hivernale (février). Ces travaux sont réalisés en régie par les équipes du Département via ses Services Territoriaux Routiers.

En 2024, par exemple, le Département a réhabilité 400 mètres du chemin de la Haille à Condom sur le GR65, fortement dégradé par les intempéries et le passage répété des usagers. Un investissement de 25 000 euros. Résultat : un itinéraire plus sûr, praticable en toute saison !

EN CHIFFRES 

58620 : Usagers sur la voie verte de l’Armagnac en 2024. 

35 000 : Nombre de cheminants enregistré par l’éco-compteur de Beaumont en 2024 

FOCUS : Connaissez-vous l’application SURICATE ? 

Cette application permet aux randonneurs de signaler rapidement les problèmes de balisage, les conflits d’usage ou encore les atteintes à l’environnement rencontrés sur les itinéraires. Cela facilite l’intervention des agents de la Direction des Routes et Mobilités.

La Mobilité Douce dans le Gers : Les Chiffres Clés

  • Linéaire d’Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR)
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  • Voies Jacquaires :
    • GR65 (Voie du Puy-en-Velay) : 140 km
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    • GR653 (Voie d’Arles) : 134 km
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    • GR652 (Voie de Rocamadour) : 11,5 km
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    • GR654 (Voie de Vézelay) : 10 km
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  • GR de Pays (GRP) :
    • GRP Cœur de Gascogne : 156 km
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  • Fréquentation des Grands Itinéraires (2023)
  • GR65 :
    • St-Antoine : 10 000 passages
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    • Beaumont : 16 000 passages
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  • GR653 :
    • Gimont : 3 000 passages
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  • Voie Verte de l’Armagnac (01/01 au 09/12/2024)
  • Eauze (tous sens confondus) :
    • Piétons : 45 000 passages
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    • Vélos : 13 600 passages
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    • Chevaux : 28 passages
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  • Signalements des Usagers (2024)
  • Via l’application Suricate : 33 signalements
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  • Autres canaux : 24 signalements
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