Résultats de la grande enquête


C’est quoi les mobilités de demain? Les résultats de la grande enquête

1761 personnes, Gersoises, Gersois et touristes, ont répondu à la grande enquête, «  C’est quoi les mobilités de demain ?  » menée cet été par le Département en ligne sur gers.fr et sur les marchés et bases de loisirs du Gers. Elle fait suite à l’enquête «  C’est quoi le bonheur de demain ?  » réalisée en 2019, qui avait fait ressortir la préoccupation des mobilités dans le Gers.  Comment concilier les besoins des usagers dans un contexte économique et de transition écologique incertain, au service de l’attractivité du Gers et du maintien des populations sur notre territoire ? Ces questions, le Département veut y répondre… avec vous !

L’objectif de cette consultation citoyenne était donc d’aller plus loin sur ce sujet et de récolter des données relatives aux mobilités afin de mieux comprendre la manière dont sont perçus les modes de transport dans le Gers et quelles sont les améliorations souhaitées. 

Les plus de 45 ans représentent la forte majorité des répondants, dont 26% de plus de 65 ans

Le constat :

  • 75% des sondés déclarent ne pas avoir de difficultés à se déplacer. Un propos à nuancer au regard du niveau global de satisfaction exprimé. Les mobilités sont en effet jugées peu satisfaisantes par la moitié des répondants.
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  • La voiture arrive sans surprise en première position des modes de déplacements et représente le moyen de transport idéal pour se déplacer dans le Gers pour 62% des sondés, loin devant la marche à pied, le vélo ou les transports en commun, respectivement en 2e, 3e et 4e position. 
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  • 3% des répondants ne possèdent aucun moyen de transport, il s’agit essentiellement des 16-24 ans.
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  • Le covoiturage ne représente que 15% d’utilisateurs et reste occasionnel. À ce titre, 80% des personnes interrogées ignorent l’existence de 31 aires dédiées au covoiturage sur le territoire.
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De même, le projet de piste cyclable entre Auch et Aubiet prévu en 2024 est méconnu par 68% des sondés.

  • D’une manière générale, le sentiment d’enclavement du Gers et de dépendance à la voiture est prégnant dans cette enquête. Le besoin de se déplacer est très important dans le Gers. 47% se déplacent plusieurs fois par jour.
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  • L’adhésion à de nouvelles pratiques de mobilité n’est pas rejetée de prime abord, mais elle reste à conforter.
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Les attentes :

En tête ex aequo des enjeux les plus importants à résoudre : l’amélioration des routes (86%) et le développement des transports en commun (84%). Les mobilités douces n’arrivent qu’en 4e position, mais sont aussi une préoccupation des sondés. Le développement des pistes cyclables (58%) et de liaisons ferroviaires (57%)  sont en effet parmi les aménagements prioritaires souhaités

La préoccupation de la sécurité routière est régulièrement évoquée, sur les routes mais aussi sur les pistes cyclables.

Les touristes ont essentiellement exprimé leur souhait de trouver plus de station de vélos électriques en libre –service.

Les sondés souhaitent également voir priorisées des actions en direction des personnes âgées non véhiculées, avec des transports à la demande. Cependant, ces dispositifs n’entrent pas dans le champ de compétence de l’institution départementale.

En conclusion, l’enquête confirme que la voiture reste le moyen privilégié pour se déplacer. L’utilité de développer et d’améliorer les mobilités est un enjeu partagé par tous.